2. Quelles sont les différences entre la Grande Loge de France et d’autres obédiences maçonniques?

L’origine de la Grande Loge de France remonte au début du 18e siècle. Elle est à ce titre une des plus anciennes et des plus grandes obédiences historiques françaises de la maçonnerie traditionnelle, forte, en 2015, de 34 000 membres.

Elle n’est affiliée à aucun parti politique.

Au contraire d’autres obédiences elle se refuse à l’activité politicienne – qui a sa légitimité par ailleurs – et à intervenir directement dans ce domaine, considérant que cette démarche relève de la liberté de conscience citoyenne de chacun de ses membres qui peuvent être, selon leur choix, actifs ou non dans des partis politiques.
Mais elle prône la liberté, le respect et la dignité des êtres humains et ses principes s’opposent à toute forme d’extrémisme politique.
Elle est active en revanche dans les champs de l’éthique et de la morale – individuelle et sociale – considérant que les enjeux forts de nos sociétés contemporaines se trouvent dans ces domaines majeurs qui impactent de façon significative le présent et le futur des êtres humains.

Elle n’est pas une religion et elle n’exige de personne – ni n’interdit à personne – la croyance en Dieu ou la pratique d’une religion.

Au contraire d’autres obédiences, elle ne demande en aucun cas à ses membres l’affirmation d’une croyance en Dieu et sa volonté révélée.
Mais elle n’interdit pas non plus à ses membres la croyance en Dieu et / ou la pratique d’une religion.
Ces domaines relèvent, selon elle, de la liberté de chacun. La Grande Loge de France veut rassembler dans ses temples des hommes en recherche d’une réflexion à la fois individuelle et collective, respectant la sensibilité et les convictions de chacun, considérant que la diversité est une richesse qui conditionne la progression de tous.
C’est la raison pour laquelle la Grande Loge de France ne pratique aucun anticléricalisme – souhaitant entretenir avec toutes les religions des rapports apaisés – laissant à chacun de ses membres sa liberté de conscience religieuse, demandant en retour aux institutions religieuses de respecter sa propre liberté de démarche initiatique.